Dimanche 16 septembre 7 16 /09 /Sep 00:51
Dédicace spéciale pour Artémis et sa passion !


"Elle continuait à caresser la peau de Bijou entre les cuisses comme un chaton. Quand le pantalon la gênait, elle le tirait un peu plus bas.

    "Ca brûle toujours, dit Bijou, sans bouger.
    - Si ça continue longtemps, nous essaierons autre chose.
    - Fais-moi tout ce que tu veux", répondit Bijou.

Leila saisit sa cravache et la laissa retomber, pas trop fort, sur Bijou.
Bijou dit :
    "Ca donne encore plus chaud.
    - C'est ce que je veux ; je veux que tu sois brûlante, si brûlante que tu ne puisses plus le supporter."
Bijou ne bougeait pas. Leila se servit de la cravache une nouvelle fois, et laissa une marque rouge.
Bijou dit :
    "C'est si chaud, Leila.
    - Je veux que tu brûles à cet endroit - que tu brûles jusqu'à ne plus pouvoir le supporter. Alors, je t'embrasserai."
Elle frappa encore ; Bijou ne bougea pas. Elle frappa un peu plus fort.
Bijou dit :
    "C'est brûlant maintenant. Embrasse-moi."
Leila se pencha sur elle et lui donna un long baiser, là où les fesses vont rejoindre le sexe. Puis elle frappa de nouveau Bijou. Et de nouveau, Bijou contractait les muscles de ses fesses comme si elle avait mal, mais elle éprouvait une sensation de plaisir brûlant.
    "Frappe fort", dit elle à Leila.
Leila obéït, puis elle dit :
    "Veux-tu me faire la même chose ?
    - Oui" répondit Bijou, en se levant mais sans remonter son pantalon.
Elle s'assit sur la mousse fraîche, installa Leila sur ses genoux, déboutonna son pantalon, et commença à la fouetter, d'abord doucement, puis plus fort, jusqu'à ce que Leila se contracte et se dilate à chaque coup de cravache. Ses fesses étaient maintenant rouges, brûlantes.
Elle dit :
    "Déshabillons-nous et montons ensemble à cheval."
Elles otèrent leurs vêtements et toutes deux montèrent sur le même cheval. La selle était chaude. Elles s'emboitait parfaitement l'une dans l'autre ; Leila, derrière, mit ses mains sur la poitrine de Bijou et embrassa son épaule. Elles marchèrent au pas dans cette position, la selle frottant contre leurs sexes à chaque mouvement du cheval. Leila mordait l'épaule de Bijou et Bijou se retournait de temps en temps pour embrasser les seins de Leila. Puis elles retournèrent sur leur lit de mousse et se rhabillèrent.
Avant que Bijou ait pu finir d'enfiler son pantalon, Leila l'arrêta pour embrasser son clitoris ; mais Bijou sentait surtout ses fesses en feu et demanda à Leila de mettre fin à son irritation.
Leila caressa les fesses de Bijou, puis reprit la cravache et frappa fort ; Bijou se contractait sous les coups. Leila lui écartait les fesses d'une main afin que le fouet la touche dasn la fente, où c'est le plus sensible - et Bijou finit par crier. Leila ne cessa pas de la frapper à cet endroit jusqu'à ce qu'elle se torde de convulsions.
Alors Bijou se retourna et frappa Leila aussi fort, tant elle était irritée de se voir si excitée et cependant insatisfaite, de se voir brûlante et en même temps incapable d'arriver à une conclusion. Chaque fois qu'elle frappait, elle ressentait des palpitations entre les cuisses, comme si elle était en train de prendre Leila, de la pénétrer. Après s'être fouettées à en devenir écarlates, elles tombèrent l'une sur l'autre, mêlant leurs langues et leurs mains jusqu'à ce qu'elles atteignent enfin le paroxysme de leur plaisir."

Anaïs Nin, Vénus Erotica.
Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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